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Chroniques Éparses
12 novembre 2010

Une fêlure au flanc du monde

L’instrument du magicien, c’est le monde entier. Le monde a sa  propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c’est là que  la sensibilité est essentielle. N’importe qui peut recopier un carré  magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut  être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant,  pendant et après l’exécution d’un rituel.

Ce premier roman d'un auteur et conteur québécois m'a dérouté au début de ma lecture mais m'a finalement fasciné et j'avais du mal à le lâcher pour faire autre chose!

Les quelques 500 pages et plus de ce roman moderne et urbain, mélange la magie, le surnaturel, la religion, la vie quotidienne du jeune Malick. Cet oiseau de nuit de Montréal, grande ville urbaine et agitée, doit se réfugier dans la petite ville de son enfance où il se retrouve confronté à  ses souvenirs, ses anciens amours et amis et à un groupe qui fait tout pour ne pas être pris pour une secte.

Plusieurs histoires s'entremêlent au fil des pages et peuvent facilement dérouter, mais au final, ce livre tout à la fois roman policier et ouvrage de science-fiction, qui en temps normal n'aurait fait pas partie de mes lectures privilégiées (les romans historiques) m'a énormément plu et je le conseille sans hésiter.

Aussi, si vous ne faites pas partie de la francophonie canadienne et que vous craignez que certains mots ou expressions typiquement québécois ne vous déroutent, n'hésitez pas à utiliser un moteur de recherche qui sera votre meilleur allié!

source de l'image et du résumé Éditions A LIRE, site où vous pouvez feuilleter ce livre.

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